video essay
Hætta
au bord du désastre
(2017-2021)
There has always been a considerable degree of a kind of negotiation of living space and conditions with natural actants, in some regions clearly more than in others. Due to climate change, however, we are now witnessing a huge change in the pattern of the occurrence of abrupt natural events turning the whole world into a potential danger zone. Since living on the edge of a disasteris no longer an isolated experience of a few communities in most geologically active places in the world, it seems essential to take a closer look at the surviving strategies (practical, emotional and metaphorical) of peopledealing with natural hazards on regular basis, learning from them how they have been coping, adjusting, preparing, managing. It is also important to see that landscapes can be traumatized after such incidents too („trauma” in Greek means „ a wound”). Iceland exemplifies very well this complicated relationship in the shadow of hætta.
W niektórych regionach ludzie od zawsze musieli negocjować swoją przestrzeń życiową z uwzględnieniem gwałtownych zdarzeń naturalnych. Jednak teraz, gdy wpływ działaności człowieka na klimat jest tak silny, katastrofy naturalne coraz częściej dotykają obszarów tradycyjnie uważanych za bezpieczne, co zmienia niemal cały świat w potencjalną strefę zagrożenia. Odkąd życie na krawędzi katastrofy przestało być jedynie odosobnionym doświadczeniem kilku społeczności z najbardziej geologicznie aktywnych rejonów świata, istotnym wydaje się poznanie metod radzenia sobie z gwałtownymi zdarzeniami naturalnymi (na poziomie organizacyjnym i emocjonalnym) ludzi, którzy od dawna zmagali się z takimi niebezpieczeństwami na co dzień. Ważnym jest również zwrócenie uwagi na fakt, że także krajobraz może doznać traumy („trauma” w języku greckim oznacza” ranę”) w wyniku tak gwałtownych zmian. Islandia stanowi dobry przykład tych skomplikowanych relacji w cieniu hætta.
Il y a toujours eu une forme considérable de négociation de l’espace et des conditions de vie avec les acteurs naturels, nettement plus dans certaines régions que dans d’autres. Cependant, en raison du changement climatique, nous assistons aujourd’hui à une modification considérable dans la manière dont se produisent des événements naturels soudains, transformant le monde entier en une zone de danger potentiel. Puisque vivre au bord d’une catastrophe n’est plus une expérience isolée à quelques communautés dans les endroits les plus géologiquement actifs du monde, il semble essentiel d’examiner de plus près les stratégies de survie (pratiques, émotionnelles et métaphoriques) des personnes confrontées à une catastrophe et aux risques naturels, en apprenant d’eux comment ils ont fait face, se sont adapté, préparé et ont gèré. Il est également important de comprendre que les paysages peuvent également être traumatisés après de tels incidents (« traumatisme » en grec signifie « une blessure »). L’Islande illustre très bien cette relation complexe à l’ombre de hætta.
Il y a toujours eu une forme considérable de négociation de l’espace et des conditions de vie avec les acteurs naturels, nettement plus dans certaines régions que dans d’autres. Cependant, en raison du changement climatique, nous assistons aujourd’hui à une modification considérable dans la manière dont se produisent des événements naturels soudains, transformant le monde entier en une zone de danger potentiel. Puisque vivre au bord d’une catastrophe n’est plus une expérience isolée à quelques communautés dans les endroits les plus géologiquement actifs du monde, il semble essentiel d’examiner de plus près les stratégies de survie (pratiques, émotionnelles et métaphoriques) des personnes confrontées à une catastrophe et aux risques naturels, en apprenant d’eux comment ils ont fait face, se sont adapté, préparé et ont gèré. Il est également important de comprendre que les paysages peuvent également être traumatisés après de tels incidents (« traumatisme » en grec signifie « une blessure »). L’Islande illustre très bien cette relation complexe à l’ombre de hætta.